Ancrage ?
On souffre de ce confinement, de cette distanciation, de ce besoin inassouvis d être avec l’autre. De trop d’heure sur les écrans. De pas d’outils pour s occuper de soi. Aider les autres du mieux qu on peut use aussi votre énergie et votre ancrage. C’est un état-de-l’esprit engendré par l’État du corps et de l ‘énergie qui l’anime. Être ancré, c’est être connecté à la terre.Et être connecté à la terre c est être en soi. C’est se sentir relié. C’est sentir cette connexion profonde qui existe entre nous et la terre, et être dans l’acceptation du moment présent.Être ancré, en gros, c’est aussi sortir de ses pensées et prendre conscience de son corps dans son intégralité. C’est donc accepter pleinement son corps tel qu’il est et en prendre soin. C’est habiter complètement ce corps qui est le nôtre et accepter de vivre notre vie ici, maintenant, sur cette terre. Un synonyme de s’ancrer est s’enraciner. S’ancrer, c’est s’enraciner dans le sol, dans la terre, dans le réel, dans la matière, dans le présent, dans l’ici et maintenant…peu importe les noms que vous utilisez.Les technique de l’ancrage vont vous permettre de vous enraciner bien profondément dans le sol, ce qui vous permettra ainsi de ne pas vous faire emporter, chahuter, chavirer… au premier « petit coup de vent « qui se présente. Et il y en a déjà eu de sacrés ! Comment ? Les activités sportives car elles font travailler le corps, élément essentiel de l’ancrage : marche, course , arts martiauxici kikong martial : Les amis, l’amour, le rire. Les activités de méditation La marche en conscience et toutes activités effectuées en pleine conscience.Les activités artistiques et corporelles : musique, danse, yoga, Taï chi, Qi qong facile Qi gong plus avancé Toute activité qui prend soin du corps : yoga, massage, relaxation, étirements , cuisine saine… Mais aussi et surtout tout ce qui permet un contact avec la nature : balade en forêt, à la campagne, en montagne, jardinage, se baigner dans la mer, en rivière…etc….Prenez soi de vous . C est bien pour vous bien sûr et pour les autres !...
Lire la suiteWonhyo (essence et histoire de l ‘origine du sonmudo) – Épisode 3 – Le désir d’étudier
Busoksa Wonhyo et son ami Uisang Wonhyo avait un compagnon spirituel en la personne d’Uisang (625-702). Ils étaient très différents de par leurs origines familiales, leur personnalité, leur façon de pratiquer, ainsi que sur des points considérés comme importants. Cependant chacun d’eux tenait la personnalité et l’érudition de l’autre en haute estime. Il y a beaucoup d’épisodes dans lesquelles Wonhyo et Uisang apparaissent ensemble. La phrase « Ainsi parlait maître Wonhyo… » apparaît continuellement dans les récits de leurs ferventes études sur le bouddhisme de « la Fleur Ornement »*, et les disciples de Uisang citent fréquemment les paroles de Wonhyo. Lorsque Maitre Uisang fonda le temple de Naksansa on raconte que Wonhyo, peu après, s’y rendit en visite pour y offrir ses prières. Né dans une famille noble en 625, Maître Uisang renonça à ce monde à l’âge de 19 ans. Il se retira dans le temple de Hwangboksa, à Kyongju, capitale de Silla. En 661, Uisang se rendit en Chine Tang, en quête d’une éducation plus large pendant plus de 10 ans. A son retour, Après avoir construit le temple Pusoksa, Maître Uisang commença à propager le nouveau bouddhisme de la Fleur Ornement (Hwaom, en coréen, Hua-yen, en chinois, Kegon, en japonais), qui engage à mettre les enseignements en pratique plutôt que de s’arrêter à la seule connaissance. Alors que sa philosophie était basée sur le bouddhisme de la Fleur Ornement, Uisang adopta aussi le bouddhisme Avalokitesvara (Kwanum)** ainsi que les doctrines de la Terre pure (surtout sutra 나무아미타불 Namu Amita Bul)***. Dans une société basée sur un système rigide de castes, Uisang mettait l’accent sur l’égalité des êtres humains, et fit tout ce qu’il put pour alléger les souffrances des gens. Lorsque le roi Munmu (règne : 661~-681) offrit de le récompenser en lui donnant des terres et des serviteurs, Uisang refusa poliment, insistant que tous les hommes sont égaux face au dharma et qu’un adepte de Bouddha ne peut pas avoir des serviteurs. L’influence d’Uisang s’étendit bien au-delà de la communauté bouddhiste jusque dans tous les secteurs de la société. Dans son ouvrage Hwaom Ilsung Popgyedo (diagramme du royaume du dharma du véhicule unifié du bouddhisme de la Fleur Ornement), Uisang a distille l’essence de l’enseignement du bouddhisme de la Fleur Ornement, qu’il enseignait et qu’il mettait en pratique. Il mourut à l’âge de 78 ans, (ce qui est rare pour l’époque) en 702. Cependant, ses dix disciples les plus fervents s’efforcèrent, par la suite, de propager les enseignements du maître. Uisang devint ainsi le fondateur posthume de l’école coréenne du bouddhisme de la Fleur Ornement. Même si Uisang ne s’est pas rendu au Japon, il souleva une adhésion considérable parmi les Bouddhistes japonais. En 1219, fut réalisée une peinture à plusieurs volets, appelée kegon emaki (actuellement à Kozan-ji, à Kyoto). Elle documente les aventures d’Uisang lors de son voyage vers la Chine. Wonhyo, quant à lui, a eu de nombreux disciples distingués, mais il organisait ses adeptes de manière différente de celle d’Uisang. Au lieu de propager le dharma grâce à une congrégation bien organisée, Wonhyo choisit de s’investir directement auprès du public. Afin de semer les germes du bouddhisme dans les cœurs des gens, il visita d’innombrables hameaux et villages à travers tout le pays. A l’inverse, Uisang restait dans sa demeure, au mont Taebaek et concentrait ses efforts à la formation de ses disciples. Wonhyo montra son intérêt pour d’autres sciences ou encore pour les sciences médicales. Uisang, quant à lui, ne s’aventura jamais en dehors du bouddhisme. Il maintenait l’apparence d’un pratiquant strict, alors que Wonhyo parcourait les rues comme les gens ordinaires....
Lire la suiteWonhyo (essence et histoire de l ‘origine du sonmudo) – Épisode 2
Avez vous lu la première partie ? Wohnyo naquit dans la nature sous un arbre. Juste à cet instant, cinq nuages de couleurs brillantes et contrastées enveloppèrent l’abri provisoire où maman accouchait. Les nuées se propagèrent bientôt dans la vallée toute entière et très vite après, on put entendre le cri du nouveau-né. On donna à l’enfant le nom de Sodang* puis wohnyo qui signifie « la levée du jour « . Ce récit contient des éléments communs avec celui de la naissance de Bouddha Shakyamuni. Selon ce dernier récit, la reine Maya accoucha près du petit bois de Lumbini, sous l’ombrage de l’arbre ashoka (un sal tree). On raconte qu’à cette occasion, un rayon de soleil hospitalier venu tout droit du ciel, vint se poser sur l’enfant nouveau-né. Wonhyo, lui aussi, a vu le jour sous un châtaignier (appelé aussi sal tree) et sa naissance fut entourée d’un présage similaire… Sodang fut un enfant doué, décrit comme un prodige qui était capable de « Déduire dix choses après s’être penché sur une seule ». Comme c’était aussi un cavalier et un lanceur de javelot talentueux, il devint membre des Hwarangs (litt. fleur de la jeunesse), un groupe de jeunes soldats d’élite qui se soumettaient à des exercices rigoureux tant pour leurs corps que pour leurs esprits. Après s’être engagé dans la voie spirituelle, il prit le nom de « Wonhyo » et transformera sa maison en un monastère qu’il appela chogae. Plus tard, il y construisit un temple. On ne sait pas exactement pourquoi il décida de quitter le monde à l’âge de 15 ans, alors qu’il était encore au service des hwarangs, ni au bout de combien de temps il prit sa décision. Un des récits dit qu’il fut le témoin de la mort d’un compagnon hwarang, pendant une bataille. Il se rendit compte ainsi de la brièveté de la vie humaine et se mit en quête de la réalité au-delà de la mort. Wonhyo appartenait à un milieu assez humble dans la société coréenne de Silla, et ses chances de promotion vers des postes de rang élevé au sein du gouvernement, restaient très faibles. Certains pourraient penser que le bouddhisme offrait aux membres du kolpum (classement de cadre coréen), l’opportunité de s’élever dans la société, en dépassant les limites imposées par le système hiérarchique. Cependant, vouloir expliquer la quête de Wonhyo dans la Voie, simplement comme un moyen d’ascension sociale, serait une interprétation très superficielle. Pour ceux qui sont entièrement donnés à la Voie spirituelle, succès et renommée de ce monde ne sont pas des objectifs en soi. Pour suivre la Voie, on doit mettre au-dessus de tout une vie vertueuse et dans ce contexte-là, les distinctions entre les personnes basées sur des questions de temps, de lieu et de rang social sont sans signification. Wonhyo écrivit un guide pour les jeunes en quête du spirituel appelé Palsim Suhaengjang (1’Éveil à la foi et à la pratique), qui reste une source d’inspiration et de foi pour tous ceux qui sont novices en bouddhisme. Ces récits étaient empreints de ses propres expériences de la pratique et reflétaient l’état d’esprit de sa jeunesse. ‘Une grotte rocheuse où résonnent les bruits des échos, faites-en le lieu de vos méditations. Que les oies sauvages qui crient dans la solitude deviennent les joyeuses compagnes de votre esprit. Et si vos genoux sont froids et engourdis par de continuelles prostrations, n’ayez pas de désir pour un feu. Et si votre estomac vide vous semble séparé du corps, ne vous mettez pas en quête de nourriture. Avant même de vous en rendre compte, vous aurez déjà...
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