Samadhi
La pratique de Seonmudo nécessite la pratique de la concentration immédiate et de la tranquillité de l’esprit. Samadhi est le terme très utilisé dans le bouddhisme zen. Il peut signifier ; union, totalité, accomplissement, achèvement, mise en ordre, concentration totale de l’esprit, contemplation, absorption, extase …ce terme a deux traduction: concentration et établissement dans l’éveil. Le samadhi en tant que concentration: En tant que concentration, le samadhi est associé à la pratique de méditation appelée samatha bhavana, le développement de la tranquillité. La concentration mentionnée ici est donc un état d’esprit particulier : il ne s’agit pas de la concentration ordinaire, utilisée pour effectuer des tâches intellectuelles. Plusieurs niveaux de concentrations sont distingués : Concentration grossière, ou préliminaire (parikamma samadhi)Il s’agit des premières expériences d’un méditant. Il est capable de maintenir son esprit sur un signe appris pendant quelques secondes seulement, voire quelques minutes.Concentration d’approche (upacara samadhi)ou concentration de proximité. Le méditant ne considère plus l’objet initial mais se concentre sur le signe réfléchi, une image embellie de l’objet initial. Par exemple, dans la pratique de ANAPANASATI, le souffle sera perçu comme soyeux, lisse ou délicieux. La concentration peut être maintenue beaucoup plus longtemps. Concentration d’insertion (appana samadhi)Il y a unification avec l’objet de concentration et développement d’un état modifié de conscience. La méditation vipassana développe également un type de samadhi (calme de l’esprit )appelé khanika samadhi (concentration momentanée), dirigée non pas vers un objet fixe comme avec samatha, mais sur des phénomènes changeants du corps et de l’esprit. ps: On évitera la traduction de samadhi par « concentration », car le samadhi n’est pas le résultat d’un effort : c’est une « tranquillité attentive » qui permet de soutenir la vigilance sur un unique objet. À ce titre, le samadhi est le huitième membre du noble sentier octuple. Cette double signification du mot samadhi a entraîné chez les premiers interprètes occidentaux du bouddhisme nombre d’incompréhensions : pour eux, la culmination du noble sentier octuple représentée par le samadhi était une « simple » concentration, ce qui rabaissait tant le but du bouddhisme, l’éveil, que la voie y menant, le noble sentier octuple. Ultimement, dans le bouddhisme, le samadhi est non-demeure et absence de tout point d’appui. De là, ce qui est non attachement est samadhi. Ce n’est donc ni se détourner délibérément des pensées et des images ni chercher à y demeurer, ni encore chercher à se concentrer sur un seul point ou objet. Cependant, les différentes formes de concentration visant à pacifier progressivement l’esprit peuvent être des moyens utiles menant au samadhi ultime. Celui-ci est renoncement à toute production de la conscience et jusqu’au renoncement à l’idée même de renoncer. Cette non demeure est à concevoir comme non production de déterminé. Sans aucun souvenir, sans aucune attache, c’est la condition propice pour que la conscience propre (skandha) fonctionne en harmonie avec la conscience unitaire (dharmadhatu). Comme le mentionne Huineng dans le Sutra de l’Estrade : « Il suffit que samadhi soit là pour que prajna soit là et vice versa… ». Les trois aspects de la triple pratique du dhyana fonctionnent comme un tout organique dont on ne peut isoler un élément ; c’est pour des raisons pédagogiques que cette distinction a été introduite. Dans la tradition zen coréenne (et japonaise), Joaseon est le prototype de l’union du sila, du samadhi et du prajna. En effet, il combine– l’absence d’action egotique (sila), -l’absence de production délibérée de pensée et d’opinion personnelle (samadhi) -et l’absence d’appropriation d’un point de vue particulier (prajna). Aussi Joaseon y est-il considéré comme équivalent au dhyana, mais sans que le dhyana **(zen , absorbtion) se limite à la sphère de la méditation . . *Dans la tradition Yoga le mot samadhi signifie la huitième et dernière étape du Yoga Haṭha notamment En yoga ce que l’on appelle samadhi représente aussi des paliers de réalisation, chacun d’eux...
Lire la suiteWonhyo (essence et histoire de l ‘origine du sonmudo) – Épisode 6 – L’empreinte de la pensée de Wonhyo pour notre époque
1. L’esprit de Wonhyo Un éternel présent.Wonhyo était plus qu’un moine bouddhiste renommé. II était aussi un philosophe inspiré, un érudit accompli et un auteur prolifique. Il a joué un rôle important en faisant du bouddhisme la religion nationale de Silla. Il a établi une tradition profonde d’érudition encore admirée de nos jours par des érudits et des philosophes modères contemporains.Ses écrits peuvent se diviser en plusieurs sous-thèmes :– Hwajaeng,-Terre Pure,-Le ventre de Bouddha,-la Fleur Ornement-et l’Esprit UnTous ces thèmes sont inters connectés. Ses croyances n’étaient pas séparées de sa manière de vivre. Ses actions de non-contrainte et son empathie exprimaient encore plus clairementune passerelle entre le passé et le présent. C’est que les problèmes et les conflits auxquels Maitre Wonhyo faisait face, en Silla, il ya 1300 ans, sont également présents à l’époque moderne.Wonhyo est né en 617, quatre-vingt-dix années exactement, après la reconnaissance du bouddhisme comme religion officielle en Silla. À cette époque-là, le bouddhisme était utilisé par le gouvernement comme un moyen de développement du pays et pour faire avancer la cause de l’unification nationale. Situé dans la partie sud de la péninsule coréenne, Silla était traditionnellement une société fermée et socialement conservatrice, évitant soigneusement l’influence des autres cultures Le bouddhisme est entré très difficilement en Silla. On trouve même des comptes rendus de la mise à mort des missionnaires bouddhistes de Koguryo, Chongbang et Myolkuja. La reconnaissance officielle du bouddhisme par le roi Pophung, n’arriva qu’après le martyr du moine Ichadong, membre de la famille royale de Silla. Et pourtant, cela se passait 150 ans après la reconnaissance du bouddhisme par Koguryo et Paekche, les deux autres anciens royaumes de la péninsule coréenne. Une fois accepté, son développement fit l’objet de la part du gouvernement royal d’un zèle étonnant. En 529, en la 10me année de son règne, le roi Pophung fit proclamer un édit national interdisant de tuer les animaux. Le roi Chinhung, successeur au trône de Pophung, encouragea son peuple à recevoir les ordres sacrés et à devenir moines. Le pays se lança aussi dans la construction de plusieurs grands temples, tels Hwangnyongsa et Chiwonsa, et invita des religieux renommés de Silla et de l’étranger à donner des conférences et à prendre part à des cérémonies religieuses. En ce temps-là, Silla avait formé un corps d’élite, connu sous le nom de Hwarangdo, qui avait pour but de former des jeunes gens compétents pour le service du pays. Le bouddhisme fut utilisé pour apporter à leur formation, une dimension spirituelle. Pendant cette période initiale, on pouvait reprocher au bouddhisme de Silla de mettre trop en avant le développement national, et non ce qui devrait être considéré comme la pratique du vrai bouddhisme. Et cela particulièrement, parce que les motifs séculiers de l’Etat ne correspondaient pas toujours à la foi bouddhique. De plus, après l’introduction en Corée de nombreuses sectes et écoles bouddhiques, le bouddhisme de Silla était confronté au défi de synthétiser et d’harmoniser les doctrines variées qui souvent s’opposaient les unes aux autres. Alors que les éléments de base de la philosophie bouddhiste s’appliquent universellement à tous, il existe de nombreuses écoles de pratique, où des enseignements différents s’adressent à des individus variés à des niveaux spirituels différents. Ainsi, on trouve dans le bouddhisme de nombreux écrits chacun apportant des réponses différentes à la même question. Cette diversité à l’intérieur du bouddhisme a donné lieu, naturellement, à des controverses entres écoles diverses, et cela contribue à rendre la compréhension difficile pour les gens ordinaires.Wonhyo considérait tous ces problèmes comme les siens. Il essaya de les résoudre les uns après les autres et établit une...
Lire la suitezen…en coréen,seon
image d’epinal associé à un certain esthétisme fondé sur le noir et blanc et les lignes épurées… En réalité le mot zen = méditation. Du sanscrit Dhyâna ; désigne l’état méditatif dans le bouddhisme indien. Devenu d’abord T’chan en chine. Au delà des différences de pratique d’un pays à l’autre il existe un corps de texte et de principes. le MAHAYANA ;LES VŒUX DE BODHISATTVA la nature de bouddha et l’idée de l’éveil .le zen ou seon relève du développement de soi, d’une expérience pratique qui permet de regarder la vie en face ,faire preuve de plus de sagesse et de compassion dans ses actes. On y parvient en apprenant le non-acte.Le Mahayana ou Grand VéhiculeLes grandes écoles zen et le Sonmudo appartiennent à cette tradition. C’est un mouvement large qui réunit différentes approches de la recherche spirituelle.Le zen n’est pas réservé à la communauté monastique. Il s’adresse également aux laïcs.Tout le monde peut suivre cette voie quelque soit son statut, sa religion, sa croyance, ses connaissances. Le bouddhisme du Mahayana se caractérise par l’idéal du bodhisattva.(c’est l’être qui se destine à l’éveil.)Il pratique les six paramitas-générosité-moralité-patience-effort-méditation-sagesseParamita : qui atteint l’autre rive. Est souvent traduit par « perfection ». En cultivant les 6 vertus on atteint l’autre rive- celle de la délivrance. Ceux qui se consacrent à cette vie de pratique font ce qu’ils appellent les 4 grands vœux. C’est psalmodié au début et à la fin des cérémonies bouddhistes. C’est un peu le fondement le « béaba » de la pratique. Si innombrables soient les êtresDoués de sentiment, je fais le vœuDe les sauver tous.Si inépuisables que soient les passions,Je fais vœu de les détruire.Si incommensurable que soient les saintes doctrines, je fais vœu de les étudier. Si inimitables que soient les voies de bouddha, je fais vœu de les accomplir. Dans le zen compassion rime avec sagesse .les 2 sont indissociables. La compassion est donc la manifestation d’une intention a la fois désintéressée et sage. Agir ave compassion c’est être à l’écoute des besoins d’autrui et avoir conscience de ses propres limites.N me dit souvent –oui mais c’est très égoïste de s’asseoir et de méditer ; je réponds qu’il faut d’abord et en permanence s’écouter et s’étudier pour pouvoir se tourner vers les autres et donner.LA NATURE DE BOUDDHADans cette forme du zen le sutra de l’avatamsaka est très influant. il est dit que tous les êtres sensibles sont des bouddhas et que tous les bouddha sont des êtres sensibles. Par ailleurs « le bouddha est l’esprit, l’esprit est le bouddha. »…Le zen réfute l’idée que l’éveil est un état quasi inaccessible. Cette vision est trop décourageante pour celui qui souhaite entreprendre cette quête.Considérons l’instant présent. Développons, aiguisons nos sens. Le zen n’a pas pour but de transformer l’individu en idéal parfait mais plutôt de l’aider à vivre ce qu’il est et ce qu’il peut devenir dans ses moments de grandeur, d’élévation. Même Mère Térésa avait ses failles, .ses faiblesses, ses doutes, ses envies mais elle était dotée d’une immense compassion. Les voiles de l’attachement ne seront jamais levés. Mais à travers une pratique régulière, graduelle on peut avancer sur la voie du zen. Le résultat n’est pas garanti. Il est aussi facile de dire qu’il faut lâcher prise qu’il est difficile d’y parvenir. Dans la tradition zen il est souvent fait mention de l’éveil. Il ne faut pas y penser dans la pratique. Ça viendra ou pas. C’est comme un poisson qui cherche l’eau et se rend compte qu’il nage dedans. la pratique est basé sur un trépied : moralité, méditation, sagesse.Compassion envers soi d’abord. S’accepter...
Lire la suiteWonhyo (essence et histoire de l ‘origine du sonmudo) – Épisode 5 – Le retour à la vie dans le monde
1- Vivre avec les gens Lorsque le bouddhisme fut introduit en Corée, l’accent était mis sur son côté formel et sur les cérémonies rituelles. Tous les moines observaient strictement les règles et les préceptes monastiques. Wonhyo, cependant, cherchait à se libérer de cette approche basée sur des règles s’appuyant sur des contraintes extérieures. Wonhyo ne se sentait pas tenu par ces règles monastiques que ses compagnons moines observaient rigoureusement, Il mangeait de la viande avec les brigands et buvait du vin avec les filles de rues. Beaucoup de moines et de laïcs condamnaient ses actions comme immorales. Lorsque ses compagnons moines lui conseillaient d’observer les préceptes, Wonhyo leur répondait : « Il est difficile de déterminer si une action est bonne ou si elle devient une faute. Certaines actions apparaissent comme vertueuses, alors que l’intention qui se trouve derrière est mauvaise. Au contraire, une action peut sembler déshonorante et avoir en certains cas une intention pure et innocente. Qu’une chose soit bonne ou mauvaise dépend seulement de l’esprit.» Les paroles et les actes de Wonhyo étaient souvent bizarres et difficiles à comprendre pour ses compagnons moines. Parfois il demeurait à l’intérieur du Temple et s’adonnait à la pratique, sans manger ni dormir. Parfois il passait la journée dans les rues, en compagnie des mendiants. Il était donc normal que Wonhyo soit critiqué par l’institution bouddhiste de l’époque, préoccupée par la fidélité aux règles, et qui jugeait qu’un moine doit à tout instant garder sa dignité. Wonhyo croyait que la lecture des sutras et la tenue de cérémonies à l’intérieur des murs du temple n’etaient pas la seule façon de mettre les enseignements de Bouddha en pratique. Vivre avec des êtres doués de sensations. dans le monde extérieur, partager leurs souffrances et leurs joies et leur transmettre directement les enseignements de Bouddha, c’était là, à son sens, la Vraie façon d’être fidèle à la volonté de Bouddha. Cependant peu de gens comprenaient son désir sincère de semer les graines du bouddhisme dans les milieux les plus bas et les moins compris de la société. Wonhyo quitta cette vie et alla visiter tous les coins du pays pour propager les enseignements du bouddhisme d’une manière qui pouvait être facilement comprise par tous. Conversant avec des personnes de rang royal, des aristocrates mais aussi avec d’humbles mendiants et des enfants difficiles. il répandait le bouddhisme au loin et au large. Grâce aux efforts de Wonhyo, tous et chacun dans le royaume de Silla en vinrent à adopter le bouddhisme. L’une des raisons expliquant ce succès populaire, était la nouvelle doctrine de la « Terre Pure ». Selon cette doctrine de la Terre Pure, les pratiquants devaient chanter « Namu Amitabul » (louanges au Bouddha Amitabha) afin de pouvoir renaître au paradis (nirvana) après la mort. C’était un enseignement simple mais plein de compassion que les gens ordinaires trouvaient attirant et facile à comprendre. Il était, en fin de compte, bien plus efficace qu’une théorie académique et absconse. Réciter le nom de Bouddha a pour effet d’apaiser l’esprit. En d’autres termes, en récitant le mantra, ou le nom de Bouddha, l’esprit se trouve purifié et recentré et maintient ainsi un état continu de tranquillité. Les enseignements du maître Wonhyo concernant la Terre Pure se répandirent très largement dans tout le peuple de Silla, et tous, les nobles comme les gens d’humble origine, se mirent à réciter le nom de Bouddha Amitabha. 2. Rencontre avec la princesse Yosok Wonhyo enseignait que le véritable but du bouddhisme était de sauver de la souffrance les êtres vivants doués de sensations. En ce temps-là, le bouddhisme n’était...
Lire la suiteWonhyo (essence et histoire de l ‘origine du sonmudo) – Épisode 4 – Boire l’eau dans un crâne
Wonhyo tenta une deuxième fois d’aller étudier en Chine Tang, à l’âge de 44 ans (661), à nouveau en compagnie de Maître Uisang. Pour traverser la mer vers la Chine, ils firent route vers l’ouest. Au moment où ils atteignaient le port de la forteresse Tanghang, la nuit était déjà tombée. Assaillis par un vent violent et une pluie torrentielle, ils furent contraints de passer la nuit dans un abri de rochers. Le lendemain matin, quand ils se réveillèrent, ils virent qu’ils avaient en réalité passé la nuit dans un caveau, la pluie continuait à tomber violemment et ils furent forcés de passer là, une deuxième nuit. Cette nuit-là, Wonhyo ne pouvait dormir, tenu éveillé par des bruits terrifiants et des visions de fantômes. Ce fut l’occasion opportune pour le grand éveil du jeune maitre. La nuit précédente, il avait pu reposer à son aise, parce qu’il pensait dormir dans un abri sûr. Mais pendant cette deuxième nuit, sachant qu’il se trouvait à l’intérieur d’un caveau, dans une sépulture, il se sentait tout à fait mal à l’aise. Grace à cette expérience, il réalisa que quand survient une pensée tous les dharmas se réveillent, Mais quand la pensée disparait, un abri ou une tombe peuvent être une même chose. Les trois mondes sont simplement l’esprit. Tous les phénomènes ne sont que simple perception. Il n’y a aucun dharma en dehors de l’esprit. Quoi d’autre y aurait-il à chercher ? Je n’irai pas en pays Tang. Wonhyo s’en retourna en Silla, en clamant bien haut cette dernière expérience. Il avait été éveillé à la Grande Vérité, à savoir que le dharma n’existe pas en dehors de l’esprit. La vérité n’est pas quelque chose que l’on peut trouver en dehors de soi-même, mais c’est une prise de conscience intérieure. Wonhyo perçut l’essence de l’esprit qui se trouve dans l’intimité même de chaque être humain. Cette prise de conscience de maitre Wonhyo devint fameuse dans les années qui suivirent et fut reconsidérée dans la version encore plus fameuse ou récit. Selon le récit, Wonhyo éprouva une soif intense pendant la nuit, et se mit à chercher de l’eau dans l’obscurité. Il réussit à distinguer un objet qui avait l’apparence d’une gourde. Il le prit et vit qu’il y avait de l’eau à l’intérieur. II la goûta. Elle était très douce. Il avala le contenu d’un seul trait, et ayant étanché sa soif, s’endormit profondément jusqu’à l’aube. Le lendemain matin, quand il s’éveilla, il se souvint de ce qui s’était passé et chercha la gourde. Il ne put la trouver nulle part. Il aperçut seulement des crânes humains qui jonchaient le sol. La gourde était donc un de ces crânes, et l’eau au goût sucré, était de l’eau de pluie qui s’était accumulée à l’intérieur. Il examina I’ intérieur de l’un de ces crânes et s’aperçut que dans l’eau grouillaient des asticots vivants. La prise de conscience profonde qui fut la sienne à travers cette expérience lui remit à l’esprit une lecture dharma qu’il avait lue dans le texte : « L’Éveil à la foi ». Lorsque se lève une pensée, se lèvent toutes sortes d’esprits différents Quand disparaît une pensée, tous ces esprits divers disparaissent Comme dit le Tathagata, les Trois Mondes sont illusion Tout n’est que simple fabrication de l’esprit. Wonhyo comprit que chaque image et phénomène arrive comme résultat d’un jugement à l’intérieur de l’esprit et n’est rien d’autre que cela. Il se tourna vers Uisang et lui dit : – M’avez-vous vu souffrir de la soif, la nuit dernière ? – Je vous ai vu en grande souffrance, buvant...
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