Wonhyo (essence et histoire de l ‘origine du sonmudo) – Épisode 3 – Le désir d’étudier
Wonhyo et son ami Uisang
Wonhyo avait un compagnon spirituel en la personne d’Uisang (625-702). Ils étaient très différents de par leurs origines familiales, leur personnalité, leur façon de pratiquer, ainsi que sur des points considérés comme importants. Cependant chacun d’eux tenait la personnalité et l’érudition de l’autre en haute estime.
Il y a beaucoup d’épisodes dans lesquelles Wonhyo et Uisang apparaissent ensemble. La phrase « Ainsi parlait maître Wonhyo… » apparaît continuellement dans les récits de leurs ferventes études sur le bouddhisme de « la Fleur Ornement »*, et les disciples de Uisang citent fréquemment les paroles de Wonhyo. Lorsque Maitre Uisang fonda le temple de Naksansa on raconte que Wonhyo, peu après, s’y rendit en visite pour y offrir ses prières.
Né dans une famille noble en 625, Maître Uisang renonça à ce monde à l’âge de 19 ans. Il se retira dans le temple de Hwangboksa, à Kyongju, capitale de Silla. En 661, Uisang se rendit en Chine Tang, en quête d’une éducation plus large pendant plus de 10 ans. A son retour, Après avoir construit le temple Pusoksa, Maître Uisang commença à propager le nouveau bouddhisme de la Fleur Ornement (Hwaom, en coréen, Hua-yen, en chinois, Kegon, en japonais), qui engage à mettre les enseignements en pratique plutôt que de s’arrêter à la seule connaissance. Alors que sa philosophie était basée sur le bouddhisme de la Fleur Ornement, Uisang adopta aussi le bouddhisme Avalokitesvara (Kwanum)** ainsi que les doctrines de la Terre pure (surtout sutra 나무아미타불 Namu Amita Bul)***. Dans une société basée sur un système rigide de castes, Uisang mettait l’accent sur l’égalité des êtres humains, et fit tout ce qu’il put pour alléger les souffrances des gens. Lorsque le roi Munmu (règne : 661~-681) offrit de le récompenser en lui donnant des terres et des serviteurs, Uisang refusa poliment, insistant que tous les hommes sont égaux face au dharma et qu’un adepte de Bouddha ne peut pas avoir des serviteurs. L’influence d’Uisang s’étendit bien au-delà de la communauté bouddhiste jusque dans tous les secteurs de la société.
Dans son ouvrage Hwaom Ilsung Popgyedo (diagramme du royaume du dharma du véhicule unifié du bouddhisme de la Fleur Ornement), Uisang a distille l’essence de l’enseignement du bouddhisme de la Fleur Ornement, qu’il enseignait et qu’il mettait en pratique. Il mourut à l’âge de 78 ans, (ce qui est rare pour l’époque) en 702. Cependant, ses dix disciples les plus fervents s’efforcèrent, par la suite, de propager les enseignements du maître. Uisang devint ainsi le fondateur posthume de l’école coréenne du bouddhisme de la Fleur Ornement. Même si Uisang ne s’est pas rendu au Japon, il souleva une adhésion considérable parmi les Bouddhistes japonais. En 1219, fut réalisée une peinture à plusieurs volets, appelée kegon emaki (actuellement à Kozan-ji, à Kyoto). Elle documente les aventures d’Uisang lors de son voyage vers la Chine.
Wonhyo, quant à lui, a eu de nombreux disciples distingués, mais il organisait ses adeptes de manière différente de celle d’Uisang. Au lieu de propager le dharma grâce à une congrégation bien organisée, Wonhyo choisit de s’investir directement auprès du public. Afin de semer les germes du bouddhisme dans les cœurs des gens, il visita d’innombrables hameaux et villages à travers tout le pays. A l’inverse, Uisang restait dans sa demeure, au mont Taebaek et concentrait ses efforts à la formation de ses disciples. Wonhyo montra son intérêt pour d’autres sciences ou encore pour les sciences médicales. Uisang, quant à lui, ne s’aventura jamais en dehors du bouddhisme. Il maintenait l’apparence d’un pratiquant strict, alors que Wonhyo parcourait les rues comme les gens ordinaires. Malgré leurs origines et leur approche de la vie très différentes, Wonhyo et Uisang avaient pratiquement le même désir de suivre le sentier spirituel et d’illuminer les esprits des gens du dharma de Bouddha. Ces deux hommes
Représentent des archétypes contrastés des pionniers intellectuels de l’ancienne Corée. L’un dédia sa vie entière aux études sérieuses, l’autre s’intéressa au monde de tous les jours et pratiqua la « Grande Compassion ». Tous deux, cependant, étaient engagés dans un effort continu pour ouvrir les portes de l’esprit des hommes.
*L’Avataṃsaka sutra, le Sutra de l’ornementation fleurie ou Soutra occupe une place très importante dans le bouddhisme mahayana. Très long, il décrit le cheminement vers l’illumination.
**Bodhisatva (Posal en coréen) est un mot sanscrit qui signifie « un être illuminé » il se dit de quelqu’un qui a atteint un stade avancé dans l’illumination, mais qui a remis à plus tard son entrée dans le nirvana éternel dans le but de guider les autres vers le salut.
Avalokitesvara (Kwanum en coréen) est le bodhisattva de la compassion et le plus largement vénéré parmi tous les bodhisattvas. On dit qu’il possède mille bras et mille yeux afin de voir tous ceux qui l’appellent à leur aide pour les sauver du désastre.
*** La Terre Pure est une école de bouddhisme qui met l’accent sur le Bouddha Amitabha que l’on pense présider sur la Terre Pure. Ses adeptes croient que chanter dans cette vie le nom d’Amitabha Bouddha, les conduira à la renaissance dans la Terre Pure, ou, en d’autres termes, leur permettra d’échapper à la samsara, cycle sans fin de naissances et de morts. La simplicité de cette forme de pratique a largement contribué à sa popularité dans toute l’Asie Orientale.
…à suivre… boire l’eau dans un crâne …🤗
Wonhyo (essence et histoire de l ‘origine du sonmudo) – Épisode 2
Avez vous lu la première partie ?
Wohnyo naquit dans la nature sous un arbre. Juste à cet instant, cinq nuages de couleurs brillantes et contrastées enveloppèrent l’abri provisoire où maman accouchait. Les nuées se propagèrent bientôt dans la vallée toute entière et très vite après, on put entendre le cri du nouveau-né. On donna à l’enfant le nom de Sodang* puis wohnyo qui signifie « la levée du jour « .
Ce récit contient des éléments communs avec celui de la naissance de Bouddha Shakyamuni. Selon ce dernier récit, la reine Maya accoucha près du petit bois de Lumbini, sous l’ombrage de l’arbre ashoka (un sal tree). On raconte qu’à cette occasion, un rayon de soleil hospitalier venu tout droit du ciel, vint se poser sur l’enfant nouveau-né. Wonhyo, lui aussi, a vu le jour sous un châtaignier (appelé aussi sal tree) et sa naissance fut entourée d’un présage similaire… Sodang fut un enfant doué, décrit comme un prodige qui était capable de « Déduire dix choses après s’être penché sur une seule ». Comme c’était aussi un cavalier et un lanceur de javelot talentueux, il devint membre des Hwarangs (litt. fleur de la jeunesse), un groupe de jeunes soldats d’élite qui se soumettaient à des exercices rigoureux tant pour leurs corps que pour leurs esprits. Après s’être engagé dans la voie spirituelle, il prit le nom de « Wonhyo » et transformera sa maison en un monastère qu’il appela chogae. Plus tard, il y construisit un temple.
On ne sait pas exactement pourquoi il décida de quitter le monde à l’âge de 15 ans, alors qu’il était encore au service des hwarangs, ni au bout de combien de temps il prit sa décision. Un des récits dit qu’il fut le témoin de la mort d’un compagnon hwarang, pendant une bataille. Il se rendit compte ainsi de la brièveté de la vie humaine et se mit en quête de la réalité au-delà de la mort. Wonhyo appartenait à un milieu assez humble dans la société coréenne de Silla, et ses chances de promotion vers des postes de rang élevé au sein du gouvernement, restaient très faibles. Certains pourraient penser que le bouddhisme offrait aux membres du kolpum (classement de cadre coréen), l’opportunité de s’élever dans la société, en dépassant les limites imposées par le système hiérarchique. Cependant, vouloir expliquer la quête de Wonhyo dans la Voie, simplement comme un moyen d’ascension sociale, serait une interprétation très superficielle. Pour ceux qui sont entièrement donnés à la Voie spirituelle, succès et renommée de ce monde ne sont pas des objectifs en soi. Pour suivre la Voie, on doit mettre au-dessus de tout une vie vertueuse et dans ce contexte-là, les distinctions entre les personnes basées sur des questions de temps, de lieu et de rang social sont sans signification. Wonhyo écrivit un guide pour les jeunes en quête du spirituel appelé Palsim Suhaengjang (1’Éveil à la foi et à la pratique), qui reste une source d’inspiration et de foi pour tous ceux qui sont novices en bouddhisme. Ces récits étaient empreints de ses propres expériences de la pratique et reflétaient l’état d’esprit de sa jeunesse.
‘Une grotte rocheuse où résonnent les bruits des échos, faites-en le lieu de vos méditations. Que les oies sauvages qui crient dans la solitude deviennent les joyeuses compagnes de votre esprit. Et si vos genoux sont froids et engourdis par de continuelles prostrations, n’ayez pas de désir pour un feu. Et si votre estomac vide vous semble séparé du corps, ne vous mettez pas en quête de nourriture. Avant même de vous en rendre compte, vous aurez déjà cent ans. Alors, pourquoi négligez-vous d’apprendre ? La vie pourrait-elle être assez longue pour que nous la gaspillions et négligions l’étude ? »
Wonhyo
On pense que Wonhyo, homme en quête de spirituel, a reçu l’enseignement de maîtres éminents dans tous les domaines de la pratique. Il est aussi très probable qu’il a étudié sous la houlette de moines illustres tels que Nangji, Podok et Hyegong. Le mot « enseignant » est généralement associé, dans le bouddhisme, au lignage du Dharma et à la transmission continue du maître au disciple. Dans le cas de Wonhyo, il apparaît qu’il n’a eu ni d’enseignant dédié à sa personne, ni de disciples. Et ceci est hautement significatif. Un élève apprend avec un maître et devient à son tour le maître d’un disciple. De la même façon les parents élèvent leurs enfants qui deviennent parents à leur tour, et le cycle continue. La relation entre enseignant et disciple et la transmission continue de la tradition, grâce à cette relation, est une réalité commune à toute vie humaine, qui se reproduit de façon continue, Ne pas avoir de maitre signifie, par conséquent l’éveil à l’illumination par soi-même et d’exister en dehors des lois de cause à effet. Et donc, dire que Wonhyo n’a pas suivi un enseignant, c’est affirmer qu’il fut un être vivant qui a transcendé ce monde et ses lois naturelles…
Wonhyo (essence et histoire de l’origine du sonmudo) – Épisode 1 – Introduction
Nous vous proposons une série d’épisodes sur la vie de
WONHYO
Le personnage historique qui a le plus influencé la pratique du sonmudo. À plus d un titre. D’après le livre de Jeong Byeong-Jo Wonhyo est un des plus grands penseurs et commentateurs dans le bouddhisme coréen ; il a contribué à introduire cette religion en Corée. Auteur de nombreux ouvrages, ce moine chercha à unifier les différents courants du bouddhisme et présenta la philosophie de hwajaeng, l’harmonie des disputes.
Date et lieu de naissance : 617 ap. J.-C., Jain-myeon, Gyeongsan, Corée du Sud
Date et lieu de décès : 686 ap. J.-C., Gyeongju, Corée du Sud
Livres : Cultivating Original Enlightenment: Wonhyo’s Exposition of the Vajrasamādhi-sūtra, Ijangui
Enfants : Seol Chong
Épisode 1
Alors que l’humanité progresse, dans ce 21 siecle, vers des niveaux sans précédent de richesse matérielle et de sophistication, les principes moraux, individuels et collectifs, se sont détériorés. Dans la poursuite résolue des avantages et du rationalisme, nous nous trouvons dans un monde ou tout est standardisé et considéré comme marchandise. Dans le monde entier, s’accroissent les inégalités de richesses et les tensions diplomatiques. L’hostilité entre religions et sectes grandit aussi. En ces temps de turbulences, nous nous tournons vers la vie et la philosophie du Maitre Wonhyo.
Le bouddhisme a été transmis à Silla (57 avant J.C. ~935) au début du 6e siècle. Silla a été le dernier des Trois Royaumes anciens de Corée à avoir reçu le nouvel enseignement. Au début, à cause de la complexité de ses doctrines et du caractère insolite de ses coutumes, le bouddhisme a été considéré avec méfiance par la majorité des gens. Pourtant, plusieurs rois consécutifs ont montré un intérêt croissant pour l’étude et la pratique de cette nouvelle religion, et ont encouragé sa propagation comme moyen d’unifier le pays. En conséquence, le bouddhisme s’est implanté dans le ceur des gens. Les premiers pionniers furent Ichadon, Ado, Wongwang et Chajang. Et plus tard, Wonhyo et Uisang qui passent pour avoir posé les fondements solides du bouddhisme en Corée.
Maître Wonhyo (617-686) est considéré comme le plus important de tous. Son influence s’exerça au-delà de la Corée, et on le tient en grande estime dans toute l’Asie orientale. Pendant sa vie, il a analysé dix des questions les plus controversées parmi les sectes bouddhiques de son époque et a tenté une synthèse des différents systèmes de croyance dans ce qu’il a appelé « Le bouddhisme d’un seul véhicule ». A partir de là, la tendance du bouddhisme coréen a été d’aller vers la convergence plutôt que vers la fragmentation. Wonhyo fut un des grands intellectuels de l’histoire, et a accumulé une somme remarquable de connaissances tout au long de sa vie. II a vécu en dehors des frontières de l’autorité et des formalités, choisissant de mener une vie de muae, ou de « non-contrainte » dans un face-à-face avec la réalité. Il tenta de supprimer la distinction entre le profane et le sacré et s’associa en toute liberté avec les gens ordinaires, prenant même part à la musique et à la danse. C’est là une des raisons pour lesquelles il continue à exercer une grande influence et commande un respect comparable aux grands artistes des temps modernes. Dans le portrait de Wonhyo, conservé dans le temple Kouzanji à Kyoto, auJapon, il apparait comme un jeune guerrier fougueux, et non pas, comme on pourrait s’y attendre, à un lettré modeste ou à un moine bouddhiste idéal. On rapporte que « ses actes et ses paroles étaient parfois largement immoraux, en transgressant les normes acceptables ». Malgré son apparence et sa conduite inhabituelles, on peut en déduire que sa vie fut, non pas immorale, dans le sens conventionnel du terme, mais, du moins, qu’il est allé au-delà des frontières établies. Pour cette raison, les récits de sa vie contiennent toujours quelques éléments de surprise. Il fait penser à un être surgi d’un monde futur, peu familier, plutôt qu’à une personne du passé. Wonhyo passe pour avoir écrit 100 ouvrages, totalisant 240 volumes au total.(Certaines sources parlent de 85 ouvrages et de 181 volumes). Bien que les originaux de ces oeuvres et les écrits ne soient pas arrivés jusqu’à nous, les copies de ces ouvrages, gravés sur blocs de bois, existent bien, et nous permettent d’avoir un aperçu exhaustif de sa philosophie. L’oeuvre de Wonhyo représente un sommet dans la tradition du bouddhisme Mahayana de l’Asie Orientale. Elle contient chacune des variantes du bouddhisme indien, qui sont parvenues en Chine, en Corée et au Japon, suivant ainsi le développement du bouddhisme primitif, après le Nirvana du Bouddha Shakyamuni. Après plusieurs siècles, les écoles fondamentales d’enseignement qui se sont développées par la suite, suivant le ministère de Bouddha Shakyamuni, se sont réduites à un petit nombre d’écoles, telles que La Voie-Moyenne, La Conscience-Seule, et La Fleur Ornement. Alors que tous ces thèmes de pensées entraient en Chine par des moyens très divers et tout au long de différentes périodes de temps, des sectes nombreuses et variées se sont formées et les querelles et les rivalités sont devenues choses fréquentes. Wonhyo n’a jamais étudié à l’étranger, cependant, il maîtrisait finalement les différents systèmes des croyances bouddhiques qui prévalaient dans les pays voisins et était capable de s’en approcher avec un certain degré d’objectivité. Finalement, ses propres idées finirent par exercer une profonde influence dans les contrées voisines, en Chine et au Japon. Wonhyo n’a jamais appartenu à une secte particulière, comme on peut le voir dans la façon dont il a mené sa vie.
Dans ses écrits, on sent une tentative de rompre avec le « sujet individuel », un problème clé dans la philosophie moderne.Un penseur qui s’est élevé au-dessus de la simple théorie et qui a mis ses enseignements en pratique, c’est surtout en cela que la vie de Wonhyo peut nous interpeller aujourd’hui. Wonhyo s’est heurté à de nombreuses critiques académiques, tout au long de sa vie. Il reste cependant seul, dans l’histoire deux fois millénaire du bouddhisme coréen, non seulement pour ses enseignements et ses profondes croyances, mais aussi pour la façon remarquable avec laquelle il a vécu. Sa vie a été le témoignage vivant de son enseignement. C’était un grand connaisseur de nombreuses écoles de pensée. Il s’est cependant élevé au-dessus du formalisme sectaire lié à une doctrine particulière. C’est pour cette raison qu’il est reconnu comme le fondateur du « Bouddhisme ‘syncrétique’». L’idéal qu’il poursuivait était une compréhension parfaite et holistique de la réalité et de l’idéal. C’est ainsi qu’il proposa « l’harmonisation des conflits » (Hwajeang), et pratiqua la « non-contrainte » (Muae). Dans le champ très large de ses connaissances, la sophistication de sa logique, dans ses actions et sa façon de vivre, qui ont, au bout du compte, surpassé toutes ses théories, nous trouvons les mérites d’une grande vie qui se doit d’être appréciée dans tous les âges et dans toutes les civilisations.
souriez à la vie
Lorsque vous vous sentez un peu triste, un peu fâché ou qu’un truc ne s’est pas passé comme prévu , pensez qu’ il y a pleins d’énergie en vous qui dort. Ou que vous n’utilisez pas . Vous avez plus de ressource en vous que vous ne l’imaginez . L’amorce d’un simple sourire peut commencer à changer votre journée. puis quelques belles respirations ou vous connectez votre sourire , votre coeur et votre corps . L’énergie recommence déjà à circuler.
Certes rien n ‘est jamais acquis ni parfait mais que veut dire parfait . Ce n’est pas un but en soi .
De temps en temps faites une pose pour prendre conscience de votre potentiel et le mettre en valeur.faites circuler votre énergie avec des exercices simples .
Et souriez à la vie qui comme un miroir vous renverra vos sourires
#sonmudo
PS:On peut partager quelques uns de ces mouvements simples dans nos cours tout au long de la semaine
journée instructeur septembre 2018
objet:
Rassemblement de tous les instructeurs et animateurs des clubs adhérents à l’EFES. Le but étant de les faire pratiquer ensemble mais aussi et surtout d’échanger sur les succès et les difficultés de chaque instructeur et animateur pour permettre de faire progresser la qualité de l’enseignement du Sonmudo au sein de l’EFES. Un temps particulier est également accordé aux retours sur le séminaire de juin/juillet 2018. 23/09/2018
1.Accueil 10h
Le séminaire a commencé par un salut suivi d’une méditation Sam To Sik, d’un réveil du corps et de Yong Dong Ip Gwan- Seon Qigong dirigé par Frederic Foubert Popsa nim.
2.Discussion ouverte à propos du grand séminaire 2018
Les participants ont trouvé l’organisation bonne et sans accroche. Le séminaire a cette année été victime de son succès avec un gymnase remplis et des inscriptions refusées. La réservation d’un gymnase plus grand est envisageable pour la prochaine fois mais poserait alors le problème de l’éloignement entre le dernier rang et les maîtres. En effet, lors de cette édition, une partie du public s’est sentie un peu loin et avait des difficultés pour voir. Pour pallier à cette difficulté, une proposition de changer l’alignement au cours du séminaire a été proposée. Toutefois, les maîtres préfèrent que les gradés soient devant pour que les débutants prennent exemple sur eux.
Le retour des maîtres sur le niveau général semble bon, il est nécessaire d’améliorer encore la pratique de la partie zen afin d’équilibrer la pratique avec la partie martiale qui est bien développée. C’est la première fois que les maîtres arrivent en France avec une préparation de leur intervention aussi poussée et avec la volonté claire de faire monter le niveau en France (travail des hauts gradés en petits groupes pour la préparation de leur prochain passage de grade). L’effectif impressionnant de la délégation coréenne a permis à de multiples occasions de segmenter le groupe en sous-groupes de niveaux et donc à chacun d’en apprendre plus en particulier sur les exercices propres à son grade.
La possibilité à l’avenir d’organiser une « tournée » et de faire venir les maîtres dans les clubs a été suggérée mais cela ne doit pas démobiliser les gens sur l’événement principal (le séminaire) et cela ne doit pas compromettre la récupération(repos) des maîtres. Toutefois, le séminaire étant complet, d’organiser des stages dans les clubs aurait pu permettre de mettre les maîtres en contact avec plus d’élèves.(à voir pour les financements)
Au sujet de la démonstration place du capitole, il est regrettable que beaucoup de monde se soit mobilisé pour être là sans pour autant participer activement à l’organisation (manque de bénévoles). Il aurait pu être intéressant de tenir un « stand » 2h avant et 2h après pour solliciter l’intérêt des gens et pour renseigner. Le manque de bénévole ne permettait pas ce dispositif sur cette année. C’est une grande chance cette année que d’avoir obtenu l’accès à la place du capitole et d’être tombé à la mairie sur des gens dynamiques et volontaires.
Le fait que le grand maître soit venu avec beaucoup d’assistants a pu comparativement aux autres séminaires l’éloigner des pratiquants. Toutefois, les assistants se sont montrés accessibles, disponibles, bienveillants et généreux. L’intervention du grand maître auprès des inscrits au passage de grade (conférence) semble avoir été très appréciée des participants.
3.Discussion au sujet des difficultés rencontrées lors de la transmission
La difficulté d’enseigner à des personnes avec des attentes différentes a été débattue. En particulier les personnes qui se sont inscrite sur le Sonmudo car le nombre de proposition à proximité de leur domicile était limité par rapport aux personnes souhaitant s’impliquer dans une démarche de recherche et de grade. La discussion a emmené les participants à une réflexion sur les attentes envers soi-même, les attentes des élèves envers eux-mêmes et les attentes que l’instructeur peut avoir pour ses élèves. La suggestion principale pour palier à cette difficulté est le travail en sous-groupe lors du cours.
Une autre thématique abordée fut celle des grades et plus particulièrement comment emmener les gens à se poser la question et à s’y intéresser. La suggestion principale fut d’informer les gens que cela existe et que naturellement dans l’esprit des gens, s’ils se sentent concernés, l’idée fera son chemin. La discussion a également porté sur le fait qu’une partie des pratiquants, peut-être même la plus grosse partie n’est pas intéressée par les grades et que cela ne les empêche pas de pratiquer. Toute tentative de forcer les choses pourrait emmener à une opposition voir à un blocage. La démarche du passage de grade est une démarche personnelle qui demande à chacun un temps différent.
4.Travail des Yuk Ro (Hyung No)
Dirigé par Frédéric Foubert Popsa nim, le groupe a travaillé sur les Hyung No en commençant par le premier et dans l’ordre croissant. Les premiers Dan se sont arrêtés après le travail du troisième Hyung No, les deuxième Dan se sont arrêtés après l’étude du quatrième Hyung No et les troisièmes Dan ont poursuivis avec l’étude avec le cinquième Hyung no. Frederic Foubert Popsa nim a insisté sur le travail des positions justes et sur le volet martial de ces enchainements.
5.Pause déjeuner
Le groupe s’est divisé avec une partie du groupe mangeant sur place et une partie à l’extérieur.
6.Discussion autour d’un thé
La discussion a principalement portée sur la communication auprès des publics qui peuvent demander la différence entre Sonmudo et une autre pratique (Qi Gong, Tai Chi, Méditation, Yoga…). La principale réponse est que Sonmudo est une synthèse, un carrefour qui regroupe tous les aspects de la vie du corps par une pratique assise, allongée, debout, statique et en déplacement qui sont tous les états normaux du corps.
Un autre questionnement a également émergé sur le transfert de techniques d’une discipline à une autre en particulier avec la présence dans le Sonmudo de techniques identiques au Karaté. Deux principales pistes de réflexions ont été proposées. L’une est la longue invasion de la Corée par les chinois et les japonais (en alternance et à différentes époques) ce qui fait que de fors échanges culturels entre ces trois pays se sont fait sur le sol coréen. La seconde piste de réflexion est le fait que la biomécanique et l’utilisation juste du corps sont des notions universelles et que donc il y a forcément un recoupement des arts martiaux lorsque l’on approfondi une pratique car même si la forme et la pédagogie peuvent varier, les principes fondamentaux et sous-jacents à tous les arts martiaux restent inchangés : les lois de la nature et de la biomécanique.c’est l’approche énergétique de ces techniques et l’encrage qui en font la spécificité.
7.Focus et explications sur Yong Jong Heng Gwan
Frédéric Foubert Popsa nim a présenté un résumé de la pensée du grand maître en lien avec Yong Jong Heng Gwan et plus particulièrement les chi dae che. Frederic Foubert Popsa nim a insisté sur le fait que Chi Dae Che est ce qui vas nourrir la partie martiale de Sonmudo et que sans Chi Dae Che, il est impossible de pratiquer correctement les Hyung No, Sun Hyoung et autres enchainements martiaux.
8.Pratique des Chi Dae Che
Dirigé par Frédéric Foubert Popsa nim, le groupe a travaillé sur les Chi Dae Che en commençant par le premier et dans l’ordre croissant. Les premiers Dan se sont arrêtés après le travail du sixième (Muk), les deuxième Dan se sont arrêtés après l’étude du huitième (Jong) et les troisièmes Dan ont poursuivis avec l’étude jusqu’au dixième et dernier (Gong). Frederic Foubert Popsa nim a rappelé que c’est une pratique personnelle car il n’arrivera que très rarement que l’on ait à enseigner des enchaînements de ce niveau. C’est un moyen de nourrir la pratique de l’enseignant qui à son tour nourrira son enseignement.
9.Pratique des enchainements longs
Dirigé par Frédéric Foubert Popsa nim, le groupe a travaillé sur les sur les Sun Hyoung pour les premier et deuxième Dan et sur le premier Wan Yo pour les troisième Dan.
10.Fin
Le séminaire des instructeurs s’est terminé par le salut à 17h10. L’efes a proposé la production de 10 drapeaux de salut à la demande des enseignants présents. Personne n’a demandé de X-banner.
Chakra et circulation de l’énergie
FAITES CIRCULER VOTRE ÉNERGIE !
…Les résultats d’une pratique basée sur la reconnaissance ,même basique, des chakras peuvent avoir un effet bénéfique et rapide sur votre vie. Des femmes nous disent que depuis qu’elles sont devenues maman, privilégiant des postures ciblant le chakra racine, et le travail du perinée qui va avec, elles sentent des résultats tangibles : « lorsque je me sens fatigué et en manque de force, je travail ces positions plus longtemps, et je me sent plus forte et plus présente ». BONNE NOUVELLE :ça marche très bien pour les hommes aussi . D’ailleurs ces pratiques sont à peu près à égalité de sexe entre homme et femme .
Le fait de choisir des postures dans le but de stimuler précisément un chakra, permet réellement de passer une meilleure journée .
Chacune des postures ou exercice pratiques dans nos cours sont globaux mais ont été conçue aussi pour stimuler un chakra en particulier afin d’éliminer les déséquilibres qui y sont associés. Vous pouvez vous concentrer sur les postures associées à des chakras qui nécessitent chez vous un rééquilibrage. Pour une approche plus relaxante, asseyez-vous confortablement dans une pièce agréable, fermez les yeux et visualisez la couleur associée au chakra et son positionnement dans le corps, tout en répétant le son qui y est associé*( ceci est une pratique avancée étudiée dans nos formations).sans le son, c’est très bien aussi . Et afin de vous aider à vous concentrer et à aller plus loin encore lors de votre travail profond essayez de répéter le son associé au chakra stimulé, pendant toute la durée de l’exercice.sinon le son ÔM , plus global,est très bien …
(Le son, la musique est une vibration qui interpenetre nos cellules par ces vibrations. Nous avons tous des musiques qui nous font du bien à l ‘âme spontanément .c est ce principe qui les rend efficaces . )
*– Le chakra racine, Muladhara, serait équilibré avec le mantra LAM
– Le chakra sacré, Swadhistana, avec VAM
– Le chakra du plexus solaire, Manipura, avec RAM
– Le chakra du cœur, Anahata, avec YAM
– Le chakra de la gorge, Vishudda, avec HAM
– Le chakra du troisième oeil, Ajna, avec AUM /OM et enfin,
– Le chakra de la couronne, Sahasrara, avec le mantra AOM.
Évitez de commencer par chakra 6 et 7.
Concentrez vous pendant longtemps sur le 1 pour l’enracinement…puis le 2 …etc …jusqu au 5. (Chakra physiques)
Gardez 6 et 7 pour une pratique occasionnelle plus spirituelle et plutôt avec un prof .
www.sonmudo.eu
juste laisser circuler son énergie
Des pistes de travail ont été données par le Grand Maitre . JI KWAN et les techniques qu’il nous a transmis.circulation fluide par pratique généreuse et heureuse .vouloir contrôler cette énergie est un piège .quand il faut juste la laisser circuler.comme le mental.comme la vie.
Toutes les sources qui ont inspirées ou nourrit sonmudo comme le Yoga , l’ayurvédique, la médecine Chinoise , les 5 éléments ne sont que des outils indicateurs.pas des finalités sur lesquels il faut se focaliser. Être trop centré sur un système ne laisse pas l’esprit libre de pratiquer . C’est pourquoi sonmudo au carrefour de tous les chemins ne s’y arrête pas .sinon on passe a coté du joli paysage qui agrémente notre chemin.
La pratique .le ressenti par le plaisir de faire et refaire toujours ses techniques sont la source de épanouissement personnel.nécessaire à la transmission , au partage .l’expérience personnelle en perpétuel mutation est le chemin.la joie d’une technique qui coule comme une source passe par ce cheminement .comme en méditation , la question suit son court jusqu’à parfois ne plus être.dans chaque technique il y a une autre technique. Dans chaque moment il y a d’autres moments .
FF